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vendredi 24 janvier 2014

Interview de Maxime SIMOENS créateur français de 28ans

Finalement, malgré l'uniformisation des styles, la french touch résiste toujours?

"Les tissus nobles, les matières précieuses-qui ne tombent jamais dans le falbala-ne peuvent pas mourir et ne sauraient être détrônés par une autre capitale de la mode.
De même, le savoir-faire et la qualité des découpes ne sont pas copiables par la fats fashion. L'élégance, c'est aussi un savoir vivre, une manière de réagir,de se comporter, de bouger...


Suivre la mode, c'est dépassé ?

 La mode! Je déteste terme. Pour moi c'est déjà être démodé. Qu'est ce qui nous oblige à nous adapter à l'époque présente alors que l'on peut choisir avant-gardiste ou rétro-vintage?
Les diktats des longueurs,des formes,des coupes, c'est très années 1960. Heureusement, aujourd'hui la mixité permet d'avantage d'ouvertures. Je préfère penser que le vêtement qui permet de se créer une identité. Il nous permet de nous ouvrir aux autres.
Ce qui préfère exprimer de la nonchalance se fabriquent une silhouette négligée. Ceux qui souhaitent véhiculer un message plus agressif choisissent des vêtements forts...C'est de la sociologie pure!
Les vêtements peuvent aussi êtres un rempart. On peut toujours faire évoluer notre image, toute la vie.

Il n'y aurait donc pas non plus de vêtements à éviter absolument ?

Pour moi, il n'y a aucune pièce à éviter. Même le sarouel et les leggings sont acceptable. Les interdits sont des fausses dictatures. A partir du moment OU on réussit à interpréter le vêtement et à trouver le moyen de se mettre en valeur, tout est possible. C'est une question de style et de chic : on peut être jolie dans une combinaison H&M des année 1970 ou ne ressembler à rien. Cela vaut pour tous les âges. La seule limite : la vulgarité!

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